ecoloEn cette fin d’année 2015, notre responsable Départementale au développement durable au CODEP 87 Carole Marmisse reste très vigilante sur notre environnement marin et de ce qui en ressort. Elle vous propose de prendre connaissance des dernières informations sur la défense de notre milieu le monde de la mer et surtout, elle vous remercie pour les efforts que font les clubs du limousin pour contribuer à ce respect.

Infos de décembre 2015.

EDITO de la Vice-Présidente.

Le changement climatique a fait l’actualité internationale du mois de décembre à l’occasion de la Conférence internationale sur le climat. En quoi ce sujet questionne-t-il les activités subaquatiques ? La FFESSM est en capacité d’apporter différents éclairages sur cette question. En immersion quotidienne dans des eaux froides tempérées ou tropicales, nous sommes en première ligne de certaines évolutions qui affectent le milieu naturel : espèces exotiques venues de mers plus chaudes, proliférations d’algues filamenteuses, présence de juvéniles, mortalités… Nous disposons d’outils via DORIS et BioObs pour affiner la connaissance du milieu et alerter si besoin. A l’autre bout de la chaîne nous avons, avec cette actualité, l'occasion de démontrer notre savoir-faire en matière d’éducation à l’environnement, de formation et de mise en pratiques d’écogestes. En cette fin d’année, portons ce message optimiste pour relever cet enjeu écologique et humain.

Sylvie GAUCHET Vice-Présidente FFESSM

Déléguée au développement durable

 

COP 21: LA FFESSM S'IMPLIQUE

La COP 21 (Conférence mondiale des parties à la Convention cadre de l'ONU portant sur les changements climatiques) s'est tenue du 30 novembre au 11 décembre 2015. La FFESSM y a participé en s'investissant autour des 4 actions suivantes:

1-Valorisation de BioObs auprès du Ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie. BioObs est l'outil de sciences participatives développé par la Commission Nationale Environnement et Biologie Subaquatiques (CNEBS) de la FFESSM qui permet notamment d'identifier les espèces vues en plongée, de les géolocaliser et d'alimenter l'Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN). BioObs est un outil de référence de l'observation des évolutions des écosystèmes aquatiques dans le cadre des changements climatiques (il permet notamment de faire remonter des observations d'espèces introduites, envahissantes et disparues directement liées au bouleversement climatique), et du renforcement des enjeux de préservations des écosystèmes aquatiques. 

2-Contribution au "Recueil des initiatives remarquables du sport français dans la lutte contre le dérèglement climatique": l'inauguration officielle de ce recueil s'est tenue le 4 décembre dernier avec les allocutions de Thierry BRAILLARD, secrétaire d'Etat aux Sports, et Isabelle AUTISSIER, présidente du WWF. Parmi les 18 initiatives présentées, les actions de lutte contre le dérèglement climatique et plus largement le projet global de Développement durable de la FFESSM a été retenu, aux côtés de deux autres fédérations sportives (tennis et golf), et de démarches portées par des collectivités, entreprises et associations.

3-Animation de la table-ronde "Changement climatique ou non?" au Festival du Film maritime d'exploration et d'environnement de Toulon le 11 décembre 2015 par Pierre MARTIN-RAZZI, rédacteur en chef de Subaqua, avec l'intervention de Sylvie GAUCHET, Vice-Présidente de la FFESSM déléguée au Développement durable. 
4-Un échange avec l'UICN sur son pavillon "Solutions nature" lors de la COP 21 au Bourget par Sylvie GAUCHET. 

Infos sur le 18e SALON INTERNATIONAL DE LA PLONGÉE SOUS-MARINE:

La ffessm poursuit son engagement pour un stand plus responsable

Dans la continuité des engagements pris lors des précédentes éditions du Salon International de la plongée sous-marine, la FFESSM  a réalisé une affiche qui présente les actions déployées afin de rendre son stand plus responsable. Certaines sont des reconductions, d'autres viennent enrichir le dispositif (comme la réalisation de chemises pour les élus et bénévoles de la FFESSM répondant à des normes éthiques et écologiques pour deux ans au lieu d'une année lors des éditions précédentes, ou encore la distribution de sacs-filets pouvant être utilisés par les plongeurs individuels ou lors des sorties collectives pour la collecte de déchets immergés). L'ensemble des actions sont déployées autour des 4 axes suivants:

La démarche éco-responsable de notre standiste Média Product 

- choix des fournisseurs en fonction de leurs démarches écologiques et des produits proposés (signalétique, revêtement, ...)

- éléments réutilisables, remontables et adaptables d'un salon à un autre.

- peintures uniquement acryliques à base aqueuse et déchets intégralement traités.

- prestataires situés au plus proche des manifestations afin de limiter les déplacements et de réduire les émissions de CO2.

Des chemises Kanuméra pour les élus et les bénévoles qui répondent à 3 engagements majeurs en terme d'écologie et d'éthique 

- produits textiles répondant à la norme Oeko Tex 100 (absence de risque pour l'écologie et la santé).

- affiliation WRAP (World Responsible Accredited Production): conformité avec les plus hauts standards de l'éthique des affaires et le respect des droits de l'homme (santé et sécurité, travail des enfants, harcèlement ou abus, discrimination, heures de travail, environnement...) pour Kanuméra ainsi que pour ses fournisseurs, concessionnaires, distributeurs et autres partenaires commerciaux. 

- impression des chemises en France (label Imprim'Vert des ateliers, circuit de recyclage des eaux usées).

- utilisation des chemises pour une durée de 2 ans au lieu de 1 an les années précédentes.
Une communication éco-responsable

- distribution de sacs-filets pouvant être utilisés par les plongeurs individuels ou lors des sorties collectives pour la collecte de déchets immergés.

- mise à disposition sur le stand fédéral de gobelets réutilisables et éco-conçus, en Polypropylène, 100% recyclable et fabriqués en France.

La limitation des déplacements et la réduction des émissions de CO2: hébergement des élus et des salariés de la FFESSM à proximité du Parc des Expositions de la Porte de Versailles. 

Collecte de déchets immergés, agissez contre les pollutions en mer et en eaux intérieures

Les déchets en mer ou en eau douce entraînent des nuisances préjudiciables à l’environnement subaquatique. Les plus perceptibles pour les plongeurs sont les dépôts accumulés par les courants comme les plastiques, mais aussi les morceaux de fi lets de pêche qui continuent à capturer poissons et crustacés. Nombre de structures FFESSM, qu’il s’agisse de clubs, SCA/SCIA, ou comités, sont depuis longtemps impliquées de façon ponctuelle dans l’organisation de journées de collecte bénévole, dans un esprit civique de protection de la nature. Avec l’arrivée des beaux jours, vous souhaitez à votre tour organiser ce type d’opération de nettoyage ? Voici quelques éclairages. 

Collectes et sensibilisations

Les opérations de collectes de déchets en mer, lacs et rivières ne se limitent pas à du ramassage puis du tri. Elles permettent avant tout de sensibiliser l’ensemble des utilisateurs du milieu subaquatique à la fragilité de ce milieu et aux pollutions souvent invisibles depuis le milieu terrestre. Certaines campagnes d’envergure nationale insistent d’ailleurs sur cet aspect, comme les Initiatives océanes de Surfrider Foundation Europe, programme visant à la réduction des déchets aquatiques à la source qui fête ses 20 ans en 2015.

Grâce à des collectes locales de déchets sur les bordures de rivières, lacs, mers et fonds marins, la campagne cible une évolution citoyenne via une campagne éducative. Les informations sur les déchets récoltées lors de ces opérations permettent d’effectuer un état des lieux général, et ainsi de travailler sur une adaptation du cadre réglementaire européen.

La mobilisation citoyenne est l’axe central du programme. Les citoyens (clubs, SCA/SCIA ou comités) organisent et participent à des actions de collectes de déchets, assurent des temps pédagogiques et collaborent à la recherche participative.

Les impacts des déchets aquatiques

Chaque seconde, 206 kg de déchets aquatiques seraient déversés dans nos mers et océans, et tous sont d’origine humaine. Le groupe d’experts des Nations-Unies sur les pollutions marines estime que 80 % des déchets aquatiques viennent de l’intérieur des terres. Ils sont jetés en amont, dans les villes ou villages, s’échappent des filières de collecte et arrivent dans les océans poussés par les vents, la pluie, ou directement par les cours d’eau. Les rivières et les fleuves sont un des vecteurs les plus importants d’introduction d’apports terrestre dans le milieu marin. Les 20 % des déchets restant sont abandonnés sur les rivages ou sont rejetés directement en mer par les activités maritimes (transport maritime, plaisance, pêche, ostréiculture, activités nautiques…). La majorité des déchets que l’on retrouve est composée de plastique (entre 60 et 90 %).

Pour certaines espèces comme les tortues ou les oiseaux, les déchets aquatiques peuvent représenter un facteur de mortalité important. Les animaux peuvent s’enchevêtrer dans des engins de pêche ou d’autres types de déchets. Ces animaux emmêlés peuvent mourir des suites de leurs blessures, de faim, ou devenir des proies faciles pour leurs prédateurs à cause de leur moins grande mobilité.

Certaines espèces marines intègrent les déchets plastiques, les confondant avec leurs proies habituelles et peuvent être touchées par des problèmes d’étouffement ou d’occlusion intestinale. Le nombre d’espèces affectées par les déchets aquatiques est passé de 247 à 663 en 15 ans. Les déchets aquatiques causent aussi des dommages aux humains (dangerosité des déchets échoués, molécules liées aux déchets plastiques…), mais également des impacts sur les activités économiques (perte d’attrait touristique pour les villes littorales, impact sur les navires de pêche…). La majeure partie des déchets coulant au fond de l’eau, ceux-ci participent ainsi à l’asphyxie des fonds marins en empêchant les échanges entre les fonds et la colonne d’eau.

Quelle organisation ?

Les opérations de collectes de déchets ne peuvent être conçues que sous forme d’une opération bénévole destinée à faire prendre conscience des impacts des déchets sous l’eau. Les déchets récupérés doivent rester de taille réduite (pas de gros matériels ni de déchets industriels) et il est nécessaire de se mettre en contact avec la collectivité locale concernée pour la récupération et le tri des déchets dans des bennes à ordures, une fois à terre. C’est seulement dans ce cadre qu’elle ne sera pas considérée comme un travail sous-marin. L’opération doit être occasionnelle (une à deux fois dans l’année) pour être couverte par l’assureur fédéral (Assurance AXA, Cabinet Lafont dans le cadre des activités habituelles du club. Avec les Initiatives océanes, non seulement votre opération sera recensée et géolocalisée, mais elle vous permettra de bénéficier gracieusement du kit de l’organisateur que Surfrider mettra à votre disposition : outils pédagogiques et de sensibilisation, matériel logistique et supports de communication.

Elargissement de la couverture axa-cabinet lafont sur les opérations de collecte de déchets immergés.

La FFESSM vient de signer un avenant à la convention qui la lie à l'assureur Axa - Cabinet Lafont, et qui permet désormais de couvrir, sans démarche particulière auprès du Cabinet Lafont, les clubs, organismes déconcentrés ou organismes associés qui souhaiteraient effectuer plus d'une opération de collecte de déchets en mer ou en eau douce pendant l'année. 

Les termes de l'avenant sont les suivants:

"L'ensemble des opérations de ramassage et nettoyage effectuées par les clubs, organismes déconcentrés ou organismes associés à titre bénévole et dans le stricte cadre du projet associatif tel qu'il est rappelé dans les missions statutaires de la FFESSM sont garanties au titre du contrat Responsabilité Civile Fédéral, dès lors que ces opérations ne concernent pas le ramassage de déchets industriels. Ces opérations de nettoyage ne sont pas limitées et peuvent s'effectuer tout au long de l'année."

Création du parc naturel marin de l'estuaire de la gironde et de la mer des pertuis charentais : la ffessm membre de son conseil d'administration

Ségolène ROYAL, ministre de l'Écologie et du Développement Durable, a signé le 4 avril dernier le décret de création du Parc naturel marin de l'estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis charentais. Ce parc s'étend sur plus de 6500 km2 et 800 km de côtes sur trois départements, du sud de la Vendée jusqu'en amont de l'estuaire de la Gironde. C'est le plus grand parc naturel marin hexagonal à ce jour, et il s'inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de création d'aires marines protégées. 
Il abrite un grand nombre d'activités professionnelles et de loisirs. Il s'agit de la première région conchylicole française, avec une activité importante de pêche professionnelle, trois ports de commerce, et un tourisme et des activités balnéaires importantes, où les loisirs en mer, et notamment la plongée sous-marine, sont très développés. Le décret de création définit le périmètre du parc, la composition de son conseil de gestion et ses orientations de gestion, élaborés en concertation avec les usagers de l’espace marin et soumis à enquête publique. Il prévoit également la création de trois comités géographiques locaux permettant d’allier une gouvernance d’ensemble du parc, nécessaire pour garantir une gestion cohérente sur ce territoire qui forme une entité fonctionnelle, avec une gouvernance plus locale, proche des usagers et attentive aux situations spécifiques. Les objectifs du Parc sont contenus dans six orientations de gestion. Les orientations se fondent sur les principes présidant à la création d’un parc naturel marin tels que définis dans le code de l’environnement : connaissance du milieu marin, protection du patrimoine marin, et développement durable des activités maritimes.

©Laurent Mignaux / MEDDE

Les six orientations de gestion sont les suivantes:

1. Améliorer et partager la connaissance scientifique et empirique des milieux marins, des espèces et des usages.
2. Préserver et restaurer les milieux et les fonctionnalités écologiques, dans un équilibre durable entre biodiversité et activités socio-économiques.

3. Renforcer le lien « Mer & Terre » par le partenariat des acteurs concernés afin de préserver la qualité et la quantité des eaux.

4. Promouvoir et développer les activités de pêche professionnelle (côtière et estuarienne), aquacoles et conchylicoles, dans le respect des écosystèmes marins.

5. Promouvoir et développer les activités maritimes portuaires et industrielles ainsi que les activités de loisirs dans le respect des écosystèmes marins.

6. Diffuser, auprès du plus grand nombre, la passion de la mer et impliquer chacun dans la préservation du milieu maritime et littoral.

La FFESSM, via son comité CIALPC, est membre de son conseil de gestion. 

Le point de vue de Sylvie GAUCHET, Vice-Présidente de la FFESSM. Déléguée au Développement Durable et présidente du Comité de suivi du label Ecosub®

Quelle est ton impression générale après cette 1ère vague de labellisation ?

Sylvie Gauchet Depuis que je pilote au sein de la FFESSM la question du développement durable, j’ai la conviction qu’il faut mettre en lumière l’action de nos clubs et comités. Ce premier exercice montre deux choses : les lauréats prouvent que le label Écosub® est à la portée de tous, il suffit de déplacer légèrement l’angle sous lequel on conduit son action. Il apporte ensuite à tous les clubs un vivier de démarches originales qui ne demandent qu’à être diffusées pour donner à d’autres des idées. Le pari de départ est donc déjà gagné.

Quelles ont été pour toi les initiatives les plus remarquables ?

S.G. Le label Écosub® vient récompenser une démarche plus qu’un résultat : les candidats ont donc présenté des actions plus ou moins ambitieuses en fonction des moyens humains et financiers de chaque structure, mais aussi plus ou moins abouties en raison souvent de leur état d’avancement et de la maturité du projet associatif. J’ai été, et je crois l’ensemble du comité de suivi, enthousiasmée par l’initiative de la Gravière du Fort, présente sur tous les fronts, avec beaucoup de cohérence et d’inventivité, et dont on peut espérer qu’elle fera des émules. À une autre échelle, la démarche du club l’École subaquatique des Pompiers du Gard et Aquanature, tant au plan social qu’au plan environnemental, démontre tout le bénéfice qu’il y a à mobiliser avec intelligence les différents outils fédéraux existants.

Quels conseils pourrais-tu donner aux clubs, comités ou autres structures FFESSM qui souhaiteraient déposer leur candidature au label Écosub® ?

S.G. Le plus difficile pour nos clubs et comités c’est de prendre le temps du recul pour construire le dossier de labellisation. Il convient en effet d’éviter de présenter une addition d’actions sans montrer quelle est leur cohérence, quel est le projet général du club. C’est donc avant tout la démarche de la structure dans la durée qui est évaluée. L’activité d’une section « bio », la réalisation d’une formation RIFAP ou l’organisation d’une journée baptême pour un public spécifique, ne deviennent éligibles que si l’on démontre qu’il y a une dynamique globale sur ces sujets qui concernent tous les membres du club. En cas de difficulté, il ne faut pas hésiter à échanger avec notre chargée de mission Julie Tinetti.

Le site doris: un nouveau visage et de nouvelles fonctionnalités.

Mis en ligne le 4 décembre 2006, le site DORIS n’était plus adapté au monde digital d’aujourd’hui. Deux évolutions importantes ont eu lieu pourtant depuis sa genèse, mais DORIS avait gardé les mêmes caractéristiques techniques. Si le contenu (fiches-espèces, Forum, Glossaire…) sont d’une qualité qui reste toujours actuelle et inégalée, son « architecture informatique » dépassée montrait des faiblesses et ne permettait qu’une utilisation très imparfaite avec les outils mobiles que sont smartphones et tablettes. Enfin le 23 novembre 2015, après une (trop) longue période de « gel », hormis son Forum, le site DORIS renaissait encore plus beau et plus fonctionnel qu’avant !
DORIS est désormais disponible sur smartphone en version adaptée à la taille de l’écran et offrant tout le confort de navigation des applications actuelles.  
Quelle que soit la taille de l’écran, DORIS s’adapte automatiquement à celle-ci de manière à permettre la meilleure visibilité et une manipulation la plus pratique qui soit.
Cette grande évolution technique, depuis longtemps souhaitée, a nécessité plus d’un an de travail, mais le résultat en vaut la peine. Elle s’accompagne d’un rajeunissement de sa présentation : plus aérée, plus colorée, donc plus accessible au grand public, tout en étant toujours soucieuse de garder un aspect compatible avec une certaine aspiration scientifique. C’est tout DORIS : un pied du côté de la vulgarisation, l’autre du côté de la science ; un comble pour un site qui s’est choisi pour emblème un animal dépourvu d’appendices locomoteurs spécialisés !

Pour plus de commodité d’utilisation par tout un chacun vous découvrirez les moteurs de recherche à multiples entrées, ainsi que davantage de facilité pour les photographes pour proposer leurs clichés. Le Forum devient encore plus convivial et interactif, avec toujours le souci d’une grande qualité dans les relations entre tous les participants (politesse et humour sont bienvenus, l’anonymat est proscrit). La possibilité pour tous de pouvoir s’inscrire à DORIS pour pouvoir y contribuer (sans que cela soit obligatoire pour une simple consultation) permet un gain de temps par la suite et surtout une meilleure appropriation d’un site qui se veut toujours « réalisation collective ». Evidemment, un tel renouveau n’était pas possible sans un important financement. Celui-ci a résulté d’une convention entre la FFESSM et l’Agence des Aires Marines Protégées, qui ont chacun apporté une belle cagnotte, merci à elles ! Et très grand merci au Président de notre fédération, à son Secrétaire Général, au directeur administratif de la FFESSM, au Président de la Commission Environnement et Biologie et à l’ensemble du Comité Directeur National de la « fédé » qui ont soutenu le projet depuis son origine et aux moments parfois critiques où il en avait le plus besoin. Il est à noter que ce vaste chantier précède celui de la refonte de BioObs, le frère cadet de DORIS.

Enfin, et surtout, l’auteur de ces quelques lignes d’introduction, celui qui d’ordinaire rédige cette chronique DORIS, s’efface bien volontiers, par souci de justice et d’équité, devant les bénévoles qui ont oeuvré sans compter leur peine et leurs heures pour aboutir à ce résultat. Il s’agit principalement d’Anne Prouzet et de Gaël Rochefort, qui ont fait un travail absolument colossal, remarquablement bien secondés par Véronique Lamare, Alain-Pierre Sittler et Frédéric André. A noter la participation (on ne peut pas tous les nommer, mais qu’ils soient également remerciés ici !) de testeurs dont la patience a aussi été mise à rude épreuve tant il y a parfois eu de tâtonnements et d’incertitudes. Si des prestataires professionnels (l’Agence Donatello) ont pu permettre la réalisation de la version actuelle de DORIS, c’est bien parce qu’en amont (réalisation d’un cahier des charges), et tout au long du chantier, ces passionnés de plongée et de biologie marine ont consacré la totalité de leur temps de « loisir », et plus encore, à ce projet magnifique.

Si ce n’est pas déjà fait, hâtez-vous de le découvrir en ligne : http://doris.ffessm.fr 

Vincent MARAN - Commission Nationale Environnement et Biologie Subaquatiques.

Pour en savoir plus allez sur le site de la Fédération ou sinon, vous pouvez joindre Carole au CODEP 87 qui vous orientera sur vos envies ou comment se donner les moyens pour mieux défendre notre planète.

Très joyeuses fêtes de fin d’année 2015.