Les plongeurs croisent les doigts pour la réalisation d’un projet d’une fosse en France (Nantes), concurrente direct à Némo 33 en Belgique.
Soyons fou… 35M + Diving Tower, le projet avance et le rêve des plongeurs que nous sommes commence à prendre une bonne place dans nos têtes.
Et oui, le projet avance. Et plutôt dans le bon sens...
En effet, la mairie d’Orvault, au Nord-Est de Nantes, s’est montrée plus que séduite par le projet. Elle lui a même trouvé un terrain de 3500 m2, à proximité immédiate du périphérique, lui assurant ainsi une accessibilité et une visibilité maximales.
Mais il faut encore que cela soit accepté et validé par Nantes-Métropole dont Orvault fait partie. « Le temps des administrations n’est pas le nôtre, déplore Patrick Bonnet, l’un des membres du collectif d’entrepreneurs à l’origine du projet. Il faut encore expliquer, rassurer. Par exemple, en ce qui concerne la galerie marchande du sport, certains y voyaient une concurrence préjudiciable aux acteurs locaux déjà implantés. Il a fallu préciser qu’il ne s’agissait pas d’une nouvelle enseigne, mais au contraire de leur agrégation au même endroit, vecteur d’un nouveau dynamisme. »
En attendant que les décisions soient prises, le collectif poursuit ses actions. Le Salon de la plongée a été l’occasion de resserrer les liens avec l’Aida qui s’est engagé à y assurer des formations, des compétitions … PADI a également apporté son soutien lors d’une rencontre avec Mark Caney, PADI Europe, Jean-Claude Monachon, Vice-président Sales Europe et Pascal Martinie, Régional Manager Europe.
Mais c’est aussi un courrier, accompagné d’un document de synthèse qui a été envoyé le 28 février à tous les ministres concernés : M. Ayrault (premier ministre mais également ancien maire de Nantes) ; Mmes Filippetti, (Culture et Communication) et Fourneyron, (Sports et Jeunesse) ; MM. Montebourg (Redressement productif), Valls (Intérieur) et Le Drian (Défense). On pourrait s’étonner de ces derniers dans la liste des destinataires. Ce serait oublier que le projet 35M+ Diving Tower intègre également une composante professionnelle et militaire (formations aux métiers de l’industrie éolienne offshore, pompiers, gendarmerie).
Compte tenu de l’emplacement retenu, les plans ont été revus et adaptés avec une occupation au sol de 1000 m2. Le montage financier est presque complet et le business plan prévoit un équilibre rapide. La balle est dans le camp politique et institutionnel avec pose de la première pierre prévue fin 2014, ouverture en juillet 2016 et la création d’une centaine d’emplois directs et indirects.