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Haute Vienne 87 Plongee sous marine FFESSM CODEP87Commission Technique

Plongée sous-marine

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Le soleil revient sur notre région, nos têtes sont ailleurs.

Ce ailleurs s’appelle Cerbère, Hendaye, Bormes les Mimosas, Estartit, Cala Montjoi etc… Mais voilà, malgré les efforts et le talents de nos formateurs techniques de nos clubs, parfois nous ne sommes pas toujours serein avant de plongée en milieu naturel car notre jeune expérience de palmipède nous met face à certaines contraintes.

Stress et contraintes en plongée... La plongée sous-marine est une activité que beaucoup d’entre nous pratiquent pour son côté détente et pour oublier tous les soucis du quotidien. Alors afin que nos immersions dans le monde de Nemo restent 200 % plaisir, voici les solutions adéquates pour “disperser façon puzzle” quelques points générateurs de stress. Souriez, vous plongez !

 La peur du milieu aquatique 

L’eau, la faune et la flore sous-marines ou le mal de mer sont souvent générateurs de stress.  Pour vous préparer, rien de tel que des entraînements en piscine, où vous n’aurez pas le mal de mer, ni de méchantes “bébêtes” ! Commencer la plongée là où on a pied est très rassurant. Pour votre première sortie en mer, un encadrement patient et pédagogue est recommandé. Une formation Bio rassurera les plus craintifs envers les animaux marins. Enfin, si vous êtes sujet au mal de mer, votre médecin peut vous conseiller des cachets efficaces.

 Les conditions de plongée

Une mauvaise visibilité, du courant, de la houle, de l’eau froide, une plongée de nuit engendrent souvent, au mieux de l’appréhension, au pire un stress pénible quand c’est la première fois qu’on y fait face. Une formation adéquate et un encadrement serein dans ces conditions vous rassureront à coup sûr. Un briefing clair et une planification stricte de la plongée participent à diminuer le stress. Enfin, avoir un matériel et une organisation adaptés à la plongée envisagée : combinaison épaisse avec cagoule et chaussons pour l’eau froide, lampes, personne en sécurité surface pour les conditions plus engagées…

 Les encadrants

L’attitude, la pédagogie mal adaptée, l’absence de reconnaissance, la tenue ou les paroles lors du briefing préplongée sont parfois la principale source de stress des plongeurs ! Alors n’hésitez pas : demandez à votre moniteur de corriger ce qui vous gêne en commençant par expliquer ce qui vous dérange. Souvent, ce retour d’informations suffira pour améliorer les choses et donc diminuer votre stress.

 Le matériel

Les détendeurs, les blocs et les gilets peuvent, par leur mauvais état, leur apparence “technique” ou du fait d’être inconnus tout simplement, engendrer un stress. D’autres auront du mal à faire confiance à  ces “usines à gaz” ! Aujourd’hui, le matériel est vérifié et soumis à nombreuses normes. Il n’existe pas de mauvais matériel. Un contrôle préplongée vous rassurera et l’encadrement est là en cas de petits soucis.

 La peur de l’échec

Certains se mettent la pression avant les plongées de formation car ils n’acceptent pas l’échec. Ils se renferment, n’arrivent pas à se concentrer car ils pensent à trop de paramètres. Alors n’essayez pas de vous auto-évaluer, vous n’avez sans doute ni le niveau, ni le recul pour cela. Vous aurez ainsi l’esprit libre pour penser à vos actions en cours et à venir.

Conseil de pro : Relativiser ! La plongée est un loisir, qui deviendra sans doute passion. Ce n’est pas un concours, ni un examen, encore moins votre métier. Alors l’échec est permis.

 Les facteurs extérieurs

Le monde et l’inconfort sur le bateau, le bruit, le manque de temps, les discussions entre plongeurs confirmés parlant d’accidents, sont parfois vécus comme des contraintes importantes. Pour les éviter, arriver 15 minutes avant l’heure de rendez-vous permet de choisir son matériel, le vérifier calmement et s’équiper à son rythme. Le choix du club ou du centre doit se faire en fonction des facteurs stressants que vous souhaitez éviter.

 Les facteurs personnels

Des problèmes familiaux ou professionnels, une maladie ou vos propres représentations de la plongée (accidents, requins, noyade…) peuvent vous angoisser. Libre à vous de discuter avec des moniteurs lorsque vous avez un doute sur vos capacités à plonger à cause de vos soucis. Les échanges avec des plongeurs en formation Niveau 1 peuvent aussi servir à faire le tri entre l’imaginaire et le réel. Sachez tout de même qu’il n’est pas indispensable d’être un bon nageur et que les noyades et accidents sont bien heureusement que très rares !

Conseil de pro : On ne le répétera jamais assez, on ne plonge pas lorsqu’on est malade, très fatigué ou si l’on n’en a pas envie. Personne (Amis plongeurs, moniteurs ou vous-même !) ne doit vous “forcer la main”.

 

A Méditer…

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